HelloBash Ep3
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Contents
Ecrire et exécuter des scripts
Un premier script
echo "#!/bin/bash" > /tmp/myscript.sh echo "echo helloBash" >> /tmp/myscript.sh cat /tmp/myscript.sh | bash
L'entête #! ("Shebang" ou "Crunchbang") indique quel est l'interpréteur à utiliser (ici Bash, mais on pourrait en utiliser d'autre)
L'extension .sh est une convention pour les scripts shell en général.
On voit qu'on peut utiliser le contenu brut du script comme STDIN de bash pour l'exécuter.
Exécuter un script
Pour l'exécuter il faut ajouter le droit d'exécution sur le fichier
chmod 755 /tmp/myscript.sh bash -c /tmp/myscript.sh /tmp/myscript.sh
Qualités et concepts inhérents aux scripts
Toutes les commandes disponibles interactivement sont ajoutables dans un script.
Un script doit :
- être réutilisable - automatiquement (cron) ou avec des entrées utilisateurs différentes
- ne faire que le nécessaire - usage des structures logiques et des tests
- être programmé de manière logique et compréhensible - une structure claire et lisible
- s'exécuter sans erreurs - détection des échecs et abandon éventuel
Les concepts suivants sont à maîtriser pour rédiger de bons scripts :
- Les entrées utilisateurs
- Les branches conditionnelles
- Les boucles
- La structure logique
- Le contrôle des statuts de sortie
Gestion des arguments et des options
Avant d'aborder les concepts essentiels, petit détour par la gestion des éléments envoyés au script depuis la ligne de commande. Un exemple.
cat ./myscript.sh #!/bin/bash echo "My name is $0" echo "My first argument is $1"
./myscript.sh foo
On voit donc que la commande est stockée dans la variable $0
et le premier argument dans $1
.
Bash ne sait pas nativement reconnaître des options, le script ne voit que des arguments les uns derrière les autres, accessibles dans des variables numérotées.
Une variable spéciale $@
contient tous les arguments passés à la commande, donc de $1
à $9
.
cat ./myscript.sh #!/bin/bash echo "Arg1: $1 - Arg2: $2 - Arg3: $3 - Arg4: $4 - Arg5: $5 " echo "All: $@ "
./myscript.sh Epstein did not kill himself
C'est la première manière de fournir des entrées utilisateurs : passer des arguments à la ligne de commande pour moduler le fonctionnement du script.
cat ./nocomment.sh #!/bin/bash grep -Ev '^\s*([;#].*)?$' $@
# ./nocomment.sh /etc/adduser.conf
Notez que pour avoir des options i.e. des --this
ou -a
et donc avoir une ligne de commande plus riche et plus adaptable, on utilise getopts
(voir plus loin).
Les entrées utilisateurs
On utilise des variables pour stocker les valeurs saisies par l'utilisateur.
#!/bin/bash user_input=$1 echo "You typed: $user_input"
myscript.sh hello world
On peut également utiliser stdin comme moyen de passer des variables
#!/bin/bash std_in=$( cat - ) echo ${std_in} echo "hello bash" | myscript.sh
Les branches conditionnelles
On utilise des structures logiques pour changer l'exécution du code en fonction du contexte.
IF
file=/etc if [ -d "$file" ] ; then echo "the file exists and is a directory" elif [ -e "$file" ] ; then echo "the file exists" else echo "no such file" fi
FOR
for f in /etc/*; do -d "$f" && echo "$f is a directory" done
WHILE
sudo ls -d /etc/* | while read f; do -d "$f" && echo "$f is a directory" done
CASE
Case est un peu plus compliqué
read -p "say something (hello|bye|...) : " input
case $input in hello) echo "You said hello" ;; bye) echo "You said bye" ;; *) echo "You said something else..." ;; esac
Combiner les structures
#! /bin/bash while getopts "ha:" option ; do case "$option" in h) echo "this is help" ;; a) echo "this is the -a option and its parameter '$OPTARG'" ;; *) echo "unknown option" ;; esac done
myscript.sh -h -a yo
Les boucles
La structure logique
Le contrôle des statuts de sortie
Faire des tests conditionnels
En cours de rédaction...